Si l’Australie abrite de nombreuses espèces de papillons de jour (voir article ici), elle regorge de papillons de nuit. Plus de 22 000 espèces d’hétérocères sont à ce jour connues et de nombreuses restent encore à décrire. Le passionné de papillons pourra passer une vie entière à crapahuter en Australie, il est quasiment sûr de découvrir une nouvelle espèce. C’est excitant !
Et si on se mettait aux papillons ?
Le Queensland est peut-être le territoire d’Australie où la diversité et la richesse en papillons sont les plus élevées (lire aussi “A la découverte des animaux d’Australie” ). Avant ce voyage, moi et les papillons on était pas super copains. C’est pas qu’on s’aimait pas, c’est juste qu’on ne se connaissait pas (du moins pas encore). Trop dur de les prendre en photo, trop dur de les identifier, j’y connaissais rien et je ne voulais pas me trimballer un filet à papillons plus grand que moi. Et puis je trouvais ça nettement moins excitant que les serpents.
Jusqu’au jour où, lors d’une prospection nocturne, j’ai pu admirer de près un papillon endormi et faire de belles photos sans le déranger. Et hop, une nouvelle passion était née. L’avantage avec les papillons de nuit c’est qu’il ne sont pas très durs à observer : il suffit de se poster près d’un spot lumineux à la nuit tombée et ils arrivent tous, attirés par la lumière. Même la journée on les trouve endormis dans les toilettes du camping par exemple (notre lieu de prospection préféré)^^.
Identifier les papillons de nuit par contre n’est pas une mince affaire et je planche encore sur l’identification de pas mal d’espèces (toute aide est la bienvenue !).
Les Noctuidae – 1100 espèces en Australie !
C’est la plus grande famille de lépidoptères ! Les chenilles de nombreuses espèces sont ravageuses.
Les Sphingidae (Sphinx) – 75 espèces en Australie
Ces gros papillons peuvent voler très vite et faire du surplace pour prélever le nectar des fleurs. On reconnait les adultes à leur manière de rabattre leurs ailes au repos ; les chenilles quant à elle ont pour la plupart une corne dorsale à la queue. L’un des avantages du travail à la ferme, c’est qu’on passe énormément de temps dans les champs, le nez dans l’herbe (ou la boue), et on tombe souvent sur tout un tas d’insectes intéressants, dont des chenilles de sphinx qui se régalent à grignoter les récoltes !
